NOTES
Cf. le Dictionnaire de Chaudon et Delandine à l'article Basile II: « [...] il avoit de la valeur, de l'équité, de la vertu; mais il aima trop la gloire, & ne protégea pas les lettres. [...]
Basile tourna alors ses armes contre les Bulgares, en tua cinq mille dans une bataille en 1014, & en fit quinze mille prisonniers qu'il traita avec une inhumanité singulière. Les ayant partagés par bandes de cent, il fit crever les yeux à 99 de chacune, & n'en laissa qu'un centième, pour conduire les autres à leur roi, qui ne survécut que deux jours à la vue de tant d'infortunés. Ce cruel spectacle jeta la consternation parmi les Bulgares, qui craignant la même destinée, se rangèrent sous l'obéissance de l'empereur de Constantinople. »